21 août 2012
Rencontre avec Stéphane
Rencontre avec Stéphane
Et
the winner is : Stéphane. Notre ami photo-reporter -qui nous emmène
néanmoins un peu moins de monde depuis que Var Matin lui a
généreusement offert sa retraite anticipée- était déjà attablé
place Lambert le deuxième jour de l'ouverture. Depuis lors, depuis
trois ans, il s'est passé peu de semaines sans que le Steph ne se
pointe à Aubrac avec une bande d'amis qu'il recrutait parfois non
sans peine et jusqu'au dernier instant, mais pour le plaisir de tous. Et voilà comment un "Chti"
repenti, plus provençal qu'un joueur de boule Hyèrois, est devenu
le meilleur ambassadeur de l'Aubrac. On voit bien aussi sur cette
photo, où il est en compagnie de Colette, André et Bernard, que
Stéphane avait déjà compris qu'il serait couronné.
Vous
habitez dans la région depuis quand ? Dans quelle ville (ou
quartier) ?
Toulon.
Quelles
activités professionnelles ?
Photojournaliste.
Comment
nous avez – vous connus et quand ?
Même
journal que Jacques, à son départ, quand il a parlé de sa
reconversion.
Que
pensez vous de l'idée d'importer l'aligot et tout ce qui va avec, à
Toulon.
C'est
bien de goûter la cuisine des autres terroirs faite de produits de
qualité.
Qu'est-
ce que vous appréciez chez nous ? Quel plat en particulier ?
Les
viandes, aligot et truffade, les fromages et charcuteries, la crème
caramel, les vins, l'ambiance con..viviale, la terrasse sur la place
Lambert, les plats du jour de grand mère !
Si
vous deviez améliorer quelque chose chez nous, ce serait dans quel
sens ?
Le
cadre intérieur. La présentation des assiettes.
Et
si nous n'existions plus, dites nous ce que vous mangeriez ?
La
même chose, mais à la maison !
D'ailleurs
quels sont les autres restaurants de la région que vous appréciez ?
J'y
vais peu. L' Oursinado pour le poisson et le cadre unique, dehors,
au Pradet. Le jardin de Marie rue Jean Jaurès à Toulon. Porto
Fino, rue de la comédie à Toulon. Le Gros Ventre au Mourillon à
Toulon. Pizzeria Gaetano Place Senès à Toulon.
20 novembre 2012
Rencontre avec Francis, Dominique et Thomas
Dans
la famille Michel, il y a le grand-père Francis, que je
connaissais à travers le rugby, lorsqu'il était dirigeant au Rugby
Club Hyèrois puis à Toulon. Dominique, le père, dont les
Toulonnais se souviennent puisqu'il a été adjoint au maire entre
1995 et 2001. Thomas, le fils qui a la particularité d'être l' un
des rares moins de 30 ans à fréquenter régulièrement Aubrac sur
mer. Et c'est évidemment au nom des traditions que je retrouve avec
un vrai plaisir ce trio générationnel à ma table. Etant entendu
que si nous ne partageons peut-être pas d'autres, ou toutes les
traditions, celle des bons produits, de la cuisine, du respect et de
la fidélité ne sont déjà pas anodines. Du reste, les Michel
auront parfaitement contribué à nous maintenir à flot durant la
période tangente et à nous aider à nous incruster dans le paysage
toulonnais. Et voici la réponse -collégiale-de Francis, Dominique
et Thomas. Où nous vous invitons à pratiquer la lecture au second
degré pour en soupeser (supposer) tout l'humour.
Vous habitez dans la région
depuis quand ? Dans quelle ville (ou quartier) ?
A Toulon, depuis toujours, depuis
notre naissance, comme nos aïeuls et nous l'espérons nos suivants,
car nous sommes convaincus qu'hors de Toulon point de raison !
Quelles activités
professionnelles ?
"Droit et Immobilier sont nos
points communs à tous les trois, le flambeau étant maintenu par
Thomas qui vient d'entrer en 3ème année de droit, en licence.
Comment nous avez – vous
connus et quand ?
Grâce à Francis et aux anciens du
RCT, Francis ayant été dirigeant du club. Thomas et moi, grâce à
une carrière éclair au club (une année en cadet !) profitant du
statut d'ancien.
C'était le jour de la demi-finale
de coupe du monde Galles-France, ça ne s'oublie pas.
Que pensez-vous de l'idée de
proposer de l'aligot à Toulon ?
Audacieux tant notre culture
culinaire à Toulon est limitée au provençal et à l'italien, mais
entièrement réussi.
Que venez vous chercher -et trouver ?- chez nous ? (Ambiances, plats préférés, etc...)
Au départ, le cassoulet, et depuis
nous découvrons chaque innovation avec autant de plaisir, un petit
faible pour le tartare , plus léger ! et le sauté de porc, et
surtout l'ambiance conviviale, et le petit armagnac d'après repas.
Souvent on nous parle de notre emplacement qui ne serait pas bon ; de l'absence de parking, qu'en pensez-vous ?
Des parkings, il y en a partout, à
quelques minutes, et puis une petite promenade est bien agréable
après un bon repas. C'est plus le quartier et son coma profond qui
peuvent être handicapants.
Si vous deviez améliorer
quelque chose chez nous, ce serait dans quel sens ?
Ne changez rien, sauf peut-être la
déco, plus typique ? mais c'est vraiment histoire de trouver quelque
chose à dire !
Et si nous n'existions plus,
dites nous ce que vous mangeriez ?
Sain et équilibré, on se mettrait
à la choucroute et la raclette.
Et lorsque vous ne venez
pas chez nous, quelles sont les restaurants que vous fréquentez ?
On essaie de garder le niveau, on
alterne Mc Do et Quick. Plus sérieusement, dans le
quartier, on teste l'Authentic qui vient d'ouvrir allée Courbet et
qui parait soucieux lui aussi de bonne cuisine basée sur de bons
produits.
12 septembre 2012
Rencontre avec Bernard
Bernard
je ne l'avais croisé que quelques fois, lorsqu'il causait dans le
poste (RTL) et que je griffonnais sur le journal (V.M). Nous n'étions
pas en concurrence directe, mais quand bien même l'eussions-nous
été, nos rapports seraient restés courtois et -selon le mot
galvaudé, usurpé même et quasiment en voie de déclassement-,
confraternels. Écrit en un seul mot évidemment. Puis « ils »
lui ont coupé le sifflet au Maury. Sans autre forme de procès, au
nom sans doute de la diversité et de la liberté de diffuser et
d'informer. Du coup, ne sachant faire que ça et voler -en avion bien
sûr-, Bernard s'est lancé dans la com. « Communication et
stratégie » qui s'est, comme par bonheur, installé rue de La
Glacière, tout à côté de chez nous. Depuis on ne se quitte plus
et si nous n'avons pas les moyens de faire appel à une boite de com,
lui les a encore pour déjeuner de temps à autre, pas trop mal et …
pas trop loin....
Vous
habitez dans la région depuis quand ? Dans quelle ville (ou
quartier) ?
Né
à Toulon, premières années de vie dans les environs toulonnais,
études supérieures à Paris, et retour à Toulon pour travailler.
Quelles
activités professionnelles ?
Journaliste
et aujourd’hui conseil en communication (et stratégie) http://www.communicationetstrategie.fr/
Comment
nous avez – vous connus et quand ?
Vous
êtes mes voisins, mais la notoriété de Mr Larrue m’aurait de
toute façon amené à venir vous voir. Ou bien celle de la viande
d’Aubrac, peut être…
Que
pensez vous de l'idée d'importer l'aligot et tout ce qui va avec, à
Toulon
Toulon
est un port, une ville de mélange, de mélanges de cultures et de
saveurs. Alors l’aligot ou autre, quand c’est fait avec le cœur
et passion, cela a sa place à Toulon. Et en plus, c’est super bon.
Qu'est-
ce que vous appréciez chez nous ? Quel plat en particulier ?
Ce
que j’apprécie, c’est le tablier du chef… on ne sait jamais
s’il sera à l’endroit ou à l’envers en fin de service… Plus
sérieusement, c’est d’une part l’accueil et le sentiment de ne
pas être un numéro (de CB). En termes de plats, la viande, enfin
les viandes...
Si
vous deviez améliorer quelque chose chez nous, ce serait dans quel
sens ?
Le
look de votre carte-menu, qui n’est pas à la hauteur de la qualité
de ce qui est dans les assiettes. Cela fait partie des codes…
Et
si nous n'existions plus, dites nous ce que vous mangeriez ?
Pas
cherché pour l’instant, c’est encore ouvert…
D'ailleurs
quels sont les autres restaurants de la région que vous appréciez ?
Je
ne donnerais pas de nom…mais il y a des endroits où l’on sent
que le restaurateur (j’emploie le masculin par commodité, pas par
machisme) est heureux de vous emmener dans une aventure gustative et
aime à faire partager sa passion…Il y en a encore, de tels
endroits.
Rencontre avec Gabrielle et Gérard, Marianne et Gérard
Lorsqu'ils
viennent à deux, nos clients, fidèles, complices, amis, c'est bien,
mais lorsqu'ils sont quatre, voire plus, comme la famille Estragon –
Martin, c'est encore bien mieux. Deux couples qui ont pesé dans la
vie associative, culturelle et politique toulonnaise, mais dont on
sent poindre un désenchantement de mauvais augure pour la ville.
C'est bien d'ailleurs une analyse que nous partageons avec
inquiétude. Mais nous éprouvons aussi en commun l'envie de rire,
le plaisir d'écrire (G.E est un auteur de qualité de romans), de se
sentir bien et de partager quelques dernières valeurs de derrière
les fourneaux. Voici exceptionnellement une interview croisée, car
nous ne voulions pas les dissocier.
Vous
habitez dans la région depuis quand ? Dans quelle ville (ou
quartier) ?
Gabrielle et Gérard : Depuis toujours (Gérard) et depuis 50 ans (Gabrielle) à Toulon
Marianne et Gérard : Toulon Claret depuis 1963
Quelles activités professionnelles ?
G – G : Nous sommes retraités de la belle Education Nationale
M – G : Chirurgien-dentistes
Gabrielle et Gérard : Depuis toujours (Gérard) et depuis 50 ans (Gabrielle) à Toulon
Marianne et Gérard : Toulon Claret depuis 1963
Quelles activités professionnelles ?
G – G : Nous sommes retraités de la belle Education Nationale
M – G : Chirurgien-dentistes
Comment
nous avez – vous connus et quand ?
G-G
: Par une pub dans Var Matin au moment de l'ouverture, ou juste après
M-G
: mail
transmis par Alain Jaubert il y a deux ans environ (?)
Que
pensez-vous de l'idée de proposer de l'aligot à Toulon ?
G-G
: Excellente ! Mais peut-être que les toulonnais ne
savent pas ce que c'est....?
M.G
: Excellente
idée mais c'est un combat, nos concitoyens n'ont pas une grande
curiosité culinaire ni une grande culture.
Que
venez vous chercher -et trouver ?- chez nous ? (Ambiances, plats
préférés, etc.)
G-G
: D'abord, on vient pour goûter à une viande excellente,
la Meilleure ! La cuisine du (vrai) terroir ! Faut-il tout énumérer?
Les tripoux, la truffade (miam) le tartare et tout et tout. Et puis
on y revient pour trouver cette ambiance amicale, sans chichis, cet
accueil qui donne l'impression qu'on arrive chez les cousins de
l'Aveyron...
M-G
: La
qualité des produits et la façon de les cuisiner qui les met en
valeur: simple , efficace, sans chichi, soigneusement fait…. La
viande reste notre plat préféré mais nous ne ratons jamais
l'aligot qui est toujours réussi et chargé des souvenirs
merveilleux de nos séjours dans l'Aubrac. ( Laguiole, St Amand des
Cots chez les parents Costes, etc.)
Souvent
on nous parle de notre emplacement qui ne serait pas bon ; de
l'absence de parking, qu'en pensez-vous ?
G-G
: On s'en fiche ! Quand on a envie de venir, quelques
minutes de marche à travers les vieilles rues, c'est plutôt sympa,
malgré tous ces commerces fermés .
M-G
: Je
ne peux répondre à cette question , elle demanderait un long
développement et une démonstration que je tiens depuis tant
d'années que j'en suis accablé.
Si
vous deviez améliorer quelque chose chez nous, ce serait dans quel
sens ?
G
– G : Difficile de répondre,la formule proposée
correspond bien à nos attentes
M-G
: Peut
être tenter d'imposer d'autres spécialités de l'Aveyron, je pense
aux tripoux, aux galettes de sarrazin dont j'ai oublié le nom, de la
tête de veau, des abats…. mais avec prudence dans une zone
aculturée culinairement parlant.
Et
si nous n'existions plus, dites nous ce que vous mangeriez ?
G-G
: Je peux surtout dire ce que nous ne mangerions
plus!!!
M-G
: Nous
mangerions chez nous comme de plus en plus souvent, la restauration
étant de plus en plus décevante. Durant 50 ans de vie toulonnaise
nous avons mangé au restaurant un nombre incalculable de fois!
profession oblige . Nous nous déplaçons pour aller manger du
poisson mais si c'est bon, c'est très cher, une pizza si c'est
purement utilitaire ou une andouillette frite dans une brasserie pour
la même raison (vite fait) sinon chez vous, mon cher Jaco
uniquement pour le plaisir d'une gastronomie de bon aloi au service
de bons produits. Avec en plus l'impression d'arriver chez des amis
(service et accueil du patron) sans oublier la "poire" pour
la (soif)route!!!
Et
lorsque vous ne venez pas chez nous, quelles sont les restaurants que
vous fréquentez ?
G-G
: Pizza sympa , restaurant de fruits de mer, brasserie (pour la
choucroute)
M-G
: A Saint-Mandrier, au bout du port le restaurant ( gay thé?????) où
sévit un VRAI cuisinier. C'est bon (poisson) Au cabanon, 2ème
anse du Mourillon , c'est acceptable. a la Garonne au Pradet , des
jeunes qui font de la cuisine antillaise ou réunionaise. c'est
correct. Au grand café de la rade , service brasserie qui en
ce moment est bien fait. Nous avons abandonné pas mal d'autres dont
la médiocre cuisine n'est pas à la hauteur des prix et des
prétentions de l'établissement. Nous n'en parlerons pas.
28 août 2012
Rencontre avec Sophie et Jean-François
Nous poursuivons nos
rencontres, avec cette fois, un couple qui nous suit depuis quasiment
nos débuts. Ils ont ainsi pu constater que nous n'avons rien changé.
Ni dans la qualité des produits, ni l'accueil, ni dans les prix -ou
très peu-. Sophie et Jean-François comme tous nos fidèles nous ont
aussi aidé à nous faire connaître auprès de leurs amis. Sylvie la
violoniste depuis bien longtemps et, plus récemment, à Marie-Paule
et Yves. Autant dire que sans ce genre de clients nous ne serions pas
grand-chose pour ne pas dire... plus rien !
Vous habitez dans la région depuis quand ? Dans
quelle ville (ou quartier) ?
La Seyne et avant Toulon et depuis 50 ans
Quelles activités professionnelles ?
Fonctionnaire et retraité (c'est pas tout à fait pareil quoiqu'en pensent certains)Comment nous avez – vous connus et quand ?
En passant devant et en voyant le mot Aubrac, car on connaissait déjà l'Aubrac grâce à la randonnée et à Michel Bras (qui ,lui, a 3 * au Michelin)
Que pensez vous de l'idée d'importer l'aligot et tout ce qui va avec, à Toulon ?
Excellente idée
Qu'est- ce que vous appréciez chez nous ? Quel plat en particulier ?Tout, notamment les tripoux qu'on ne trouve jamais en dehors du Massif central ; et bien entendu la blanquette, le foie de veau persillé, la pièce de bœuf, et même la daube de poulpe, pas très aubracienne
La Seyne et avant Toulon et depuis 50 ans
Quelles activités professionnelles ?
Fonctionnaire et retraité (c'est pas tout à fait pareil quoiqu'en pensent certains)Comment nous avez – vous connus et quand ?
En passant devant et en voyant le mot Aubrac, car on connaissait déjà l'Aubrac grâce à la randonnée et à Michel Bras (qui ,lui, a 3 * au Michelin)
Que pensez vous de l'idée d'importer l'aligot et tout ce qui va avec, à Toulon ?
Excellente idée
Qu'est- ce que vous appréciez chez nous ? Quel plat en particulier ?Tout, notamment les tripoux qu'on ne trouve jamais en dehors du Massif central ; et bien entendu la blanquette, le foie de veau persillé, la pièce de bœuf, et même la daube de poulpe, pas très aubracienne
Si vous deviez améliorer quelque chose
chez nous, ce serait dans quel sens ?
Rien, sinon les lames de rasoir (pour l'esthétique du patron, n'est pas Al Pacino qui veut)
Et si nous n'existions plus, dites nous ce que vous mangeriez ?De tout ce qui est bon
D'ailleurs quels sont les autres restaurants de la région que vous appréciez ?
Pour le poisson, le Pascalou à Toulon et la Rascasse aux Sablettes ; pour la bonne viande par contre c'est un peu le désert à Toulon heureusement que l'Aubrac sur mer est arrivé, sinon c'était steack haché Picard pour se souvenir du goût de la viande de temps à autre
Rien, sinon les lames de rasoir (pour l'esthétique du patron, n'est pas Al Pacino qui veut)
Et si nous n'existions plus, dites nous ce que vous mangeriez ?De tout ce qui est bon
D'ailleurs quels sont les autres restaurants de la région que vous appréciez ?
Pour le poisson, le Pascalou à Toulon et la Rascasse aux Sablettes ; pour la bonne viande par contre c'est un peu le désert à Toulon heureusement que l'Aubrac sur mer est arrivé, sinon c'était steack haché Picard pour se souvenir du goût de la viande de temps à autre
9 juillet 2012
Rencontre avec Christine
Christine, ce n'est peut-être pas la
plus objective pour parler de nous. Car voilà des années que nous
nous connaissons par Audrey et Nicolas interposés. Et c'est à
Cuers, bien avant la place Lambert qu'elle a partagé notre cuisine.
L'ouverture du restaurant ne l'a, évidemment, pas démobilisée.
Et, avec son compagnon André, elle continue de nous aider en
alimentant ce qu'il est convenu d'appeler le bouche à oreilles. Même
s'il n'est pas toujours facile, ici, de capter les esgourdes de
l'autochtone. Après Sylvie, Zoé, Vincent, Stéphane et Pierre, voici donc
la rencontre de la semaine avec Christine - Nanine pour Malone-.
Vous
habitez dans la région depuis quand ? Dans quelle ville ?
Depuis
2008. Marseille ! La Seyne sur mer, puis depuis peu La Valette
Quelles
activités professionnelles ?
DRH en
retraite
Comment
nous avez – vous connus et quand ?
Grâce
à nos enfants respectifs,
bien avant l'ouverture du restaurant...
Que
pensez vous de l'idée d'importer l'aligot et tout ce qui va avec, à
Toulon
Excellente !
car diversifier était nécessaire. Faire connaître des produits de
qualité autre que les produits varois est une riche idée. Il faut
simplement que les Toulonnais lâchent un peu leurs plats régionaux
pour en accueillir (et accepter) d'autres....
Qu'est-
ce que vous appréciez chez nous ? Quel plat en particulier ?
L'accueil,
l'atmosphère chaleureuse et bien sûr la cuisine, mais surtout cette
passion pour les richesses de l'Aubrac que vous souhaitez (et savez)
si bien partager. Un bon morceau de viande avec un aligot... hum !!!
ou un poisson grillé....(même s'il ne provient pas de l'Aubrac...)
et que dire de la blanquette d'agneau avec ses petits artichauts !!!!
Si vous
deviez améliorer quelque chose chez nous, ce serait dans quel sens ?
J'ai beau me
creuser, je ne vois pas... et je ne plaisante pas .... améliorer ?
non ! mais persévérer dans la qualité, la convivialité. Ne
changez rien !
Et si nous n'existions plus, dites nous ce que vous mangeriez ?
Et si nous n'existions plus, dites nous ce que vous mangeriez ?
RIEN : nous
ferions la grève de la faim !!!
D'ailleurs quels sont les autres restaurants de la région que vous appréciez ?
D'ailleurs quels sont les autres restaurants de la région que vous appréciez ?
Difficile de
me prononcer... La Rascasse (où j'ai déjeuné deux fois)
9 juillet 2012
Rencontre avec Patricia et Pierre
En créant
cette nouvelle rubrique, répondant à ma curiosité de journaliste
-dans l'âme et pour toujours- je savais que j'allais vous proposer de
belles rencontres. Et que nos clients se découvrent entre eux,
n'est-ce- pas une riche idée ? Et puis je savais qu'on allait bien
se marrer. Surtout lorsque j'en repérerais deux, formant notre noyau
dur du samedi midi, avec lequel -malgré quelques légères
divergences- nous partageons beaucoup et notamment, l'essentiel. L'essentiel constituant un
tout : le sens aigü de la relativité. Et c'est bien ce qui nous
rapproche d'Einstein ! Allez, je vous laisse avec Patricia (en rouge)
et Pierre ( en noir).
Vous habitez dans la région depuis
quand ? Dans quelle ville (ou quartier) ?
Depuis toujours centre-ville et
Mourillon.
Depuis 1974 à
Toulon, La Garde, Le Pradet, La Valette après des passages dans
différentes régions de France et la famille en Picardie (fille de
militaire oblige!!)
Quelles
activités professionnelles ?
Agent immobilier
Fonctionnaire
en Mairie
Comment nous avez – vous connus et
quand ?
En tant que restaurateur par la
« feuille de choux du coin » et par le bouche à
oreilles, mais j'avais eu l'occasion pour le titre de 1992 de tailler
une bavette avec celui qui maintenant a choisi de les cuire. Et je
dois dire que si j'apprécie sa cuisine, j'aime aussi sa plume
décalée, arrogante, persifleuse, mais toujours bien tournée. Alors
que je détestais ses descriptions de matches du lundi... et je dois
avouer que j'avais entrevu un "journaliste" (les apostrophes
ne sont pas anodines), et maintenant j'ai découvert un homme, un
vrai, sensible, humaniste mais FOU!!!! COMPLETEMENT FOU et c'est cela
qui nous rapproche...
Et je ne
regrette rien, car j'ai découvert un homme au coeur gros comme ça,
aussi généreux que sa cuisine....et suffisamment déjanté pour que
l'on s'entende à merveille....
Que venez vous chercher -et trouver
?- chez nous ?
Le sourire de Marie rarement là le
samedi midi hélas, les c..... de Jo, qui en a toujours
une sous presse et bien entendu la cuisine de Jaco dont les frites
s'harmonisent parfaitement avec les moules, plaisanterie à la
Larrue. Non évidemment pour ses viandes et la faconde avec laquelle
il accueille ses clients son aligot, sa truffade et pour un natif du
lointain pays graulhétois, chapeau pour sa daube de poulpes. Comme
quoi fréquenter Mayol (le stade) et Aïoli (de Pujol) ne rend pas idiot, mais peut enrichir
un savoir faire culinaire de goûts d'un autre terroir.
La bonne
humeur, ce petit grain de folie qu'on ne trouve nulle par ailleurs et
la gentillesse de tous...
Pour les plats
j'adore les nuggets de poulet quand il n'y a plus de hamburger....Non
je déconne, la viande sous toutes ses formes, et tous ses
arrangements, ces trilogies que l'on peut manger à la française....
ou à la japonaise et..... ses crèmes caramel maison....
Selon vous, est-ce qu'une cuisine
authentique, avec des plats préparés avec les meilleurs produits,
sans congélateur ni moules-frites relève de l'utopie ou de
l'urgence ?
Pour moi évidemment, c'est de
l'urgence mais le monde est ainsi fait, que je regrette que ce ne
soit à la limite de l'utopie ! A l'époque ou pour des motifs de
paix sociale à moins que ce ne soit de la faiblesse institutionnelle
les repas de cantines, cuisines collectives, fast-food ( j'ai du mal
à écrire ce mot) etc... qui nourrissent nos chères têtes plus
trop blondes ne font plus plus manger de porc, on ne met plus d'arbre
de noël etc.... Notre vrai culture celle qui vient de la mémé, du
papé, de la bonne odeur de cuisine simple familiale roborative ne va
t elle pas être mise au congel elle aussi?
L'urgence mon
Capitaine....car dans peu de temps plus personne ne saura ce qu'est
un steack, un vrai, s'il n'est pas haché dans un petit pain.
Les générations futures ignoreront que les poissons ne naissent pas
carrés avec les yeux dans les coins, et que les poulets n'ont pas
que des cuisses!!! Quant au pot-au-feu et autre blanquette, bientôt,
les mots ne seront plus dans le prochain dictionnaire... LOL ( parce
que ça, ça y est depuis cette année!!)
Souvent on nous parle de notre
emplacement qui ne serait pas bon ; de l'absence de parking, qu'en
pensez-vous ?
Moi qui suis très fainéant le
parking moto en face du resto me convient tés bien!!! et comme il
pleut jamais chez nous aucun problème et puis les parkings ne sont
pas loin mais sérieusement un emplacement dans un lieu plus vivant
ne saurait être un handicap...
Pour ceux qui
peuvent venir le midi, il y a des bus qui passent et s'arrêtent à
l'arrêt "rue d'Alger", toute la zone d'activité centre
ville est proche à pieds, et pour tous les autres il y a quand même
Mayol, le Port bref..on peut stationner. Après, on peut
toujours trouver des emplacements plus stratégiques...mais bon, ce
n'est pas l'essentiel..
Si vous deviez améliorer quelque
chose chez nous, ce serait dans quel sens (serveur, cendriers, rosé,
crème caramel, croustade ratée, carte, etc...) ?
J'ai bien aimé la proposition de la
brioche à la broche que j'ai goutée à MILLAU sinon tout va bien
sérieusement peut être quelques frites de plus dans les
assiettes....
Pas mal
effectivement la brioche à la broche, on avait bien aimé ça à
Millau. Les cendriers à couvercle ( bon
ça c'est vraiment pour dire quelque chose!!)
Et si nous
n'existions plus, dites nous ce que vous mangeriez ?
Vous pour commencer et vous
apprendre à nous abandonner!!! tu reveux un peu de Jaco il bouge
encore, non je vais reprendre du Jo il est tendre il a pas beaucoup
bossé, ouais t'as raison, mais Jaco non plus .....il a été
en retraite avant le resto! Sérieusement plus d'aligot ou alors à
l'occasion d'un voyage dans le sud ouest. Ou bien tant pis comme
avant on achéterait de la bonne viande chez un boucher label rouge et
on se la ferait cuire « aque » des frites...
Si je ne
retrouve plus ma bonne viande d'Aubrac, ça va être compliqué, je
crois que je ferai ce que je sais le mieux faire, manger ce que
Pierre cuisine avec de bons produits (il en reste encore), sinon je
peux épouser M. Picard et continuer à m'entrainer pour le
micro-ondes d'or, il me manque quelques points...
D'ailleurs quels sont les autres
restaurants de la région que vous appréciez ?
Quelques adresse familiales une
pizzeria, rue Dumont d'Urville, "Taormina" tenue depuis plus de 30 ans par
Mario. Chez Gio, dans la ZUP, rue Paul Bert. Ce sont deux
établissements très sympas ou on mange du bon, du frais ! Le Verger
De Kouros à Cuers plus classique avec beaucoup d'innovations et
l'incontournable Bruno à Lorgues pour ses truffes.
Comme on y va
ensemble, ce sont les mêmes !
2 juillet 2012
Rencontre avec Stéphane
Alors
Stéphane c'est un futur quadra toulonnais comme on les aime. Avec
du sang et du bon sens aveyronnais. C'est à dire proche du terroir
et de la cuisine dans les pots de terre, proche aussi des hommes et
de ses sous. Quoi que pas tant que ça puisqu'il nous rend visite
assez régulièrement pour nous en laisser quelques uns … de ses
sous. Mais plus sérieusement avec sa maman Jitou, avec ses collègues
du centre de formation de l'Arsenal, l'héritier de Rieupeyroux est
l'un de nos plus forts soutiens du premier jour. Sans lesquels nous
n'aurions jamais pu tenir le coup.
Vous habitez dans la région depuis quand ? Dans quelle ville (ou quartier) ?
Je suis né au Mourillon, ai vécu
12 ans à Toulon et 27 ans à La Valette où je réside encore.
Qu'elles sont
vos racines d'origine ?
Je suis "l'accident"
toulonnais d'une famille totalement sud-ouest. Du côté de ma mère,
l'Aveyron, et du côté de mon père, la Dordogne.
Quelles
activités professionnelles ?
Fonctionnaire de la défense, dans
un Arsenal où avant on foutait que dalle... Mais pas de bol, je suis
arrivé après.
Comment nous
avez – vous connus et quand ?
Dans un prospectus publicitaire 2010
de la foire aux vins Bacchus, où entre autres annonces était publié
un encart concernant l'Aubrac sur mer. Mes atomes et papilles
aveyronnais ont été interpellés par le nom du restaurant...
Que venez
vous chercher -et trouver ?- chez nous ?
La simplicité, l'authenticité, la
qualité, l'amitié et..... l'aligot !
Est-ce que
d'après vous l'aligot a sa place à Toulon ?
D'après moi, bien sûr que oui !
Mais je ne suis pas très objectif, ayant un peu de ce plat dans le
sang. Du coup, je trouve que l'aligot a sa place partout! Hélas,
partout où des êtres humains ont encore envie de manger pour le
plaisir de se retrouver à table et non pour se montrer....
Souvent on
nous parle de notre emplacement qui ne serait pas bon ; de l'absence
de parking, qu'en pensez-vous ?
Il paraît qu'en matière de
restauration, il y a trois critères essentiels: l'emplacement,
l'emplacement et l'emplacement.... Néanmoins, cet adage me semble
bon pour les restaurants ayant beaucoup à tabler sur ce fameux
emplacement et moins sur ce qu'on retrouve dans leur assiette...
Pour en revenir à l'Aubrac, je
pense que le parking est un faux problème. En semaine, la population
visée est celle qui bosse aux alentours. Donc pas de problème de
stationnement. En ce qui concerne les créneaux autres (vendredi soir
et samedi), c'est peut être plus délicat.
Ce qu'on peut imaginer
objectivement, c'est que cet emplacement, entre les deux zones de
restauration "historiques" de Toulon (le port et la coin
Opéra - place Puget) ne permet pas une mise en avant du resto. Le
plus délicat est je pense d'y faire venir une première fois des
gens. Ils reviendront ensuite d'eux mêmes...
Si vous deviez améliorer quelque chose
chez nous, ce serait dans quel sens ?
Rien !!! Surtout pas !!! Mais bon, ça
c'est un peu égoïste parce que moi je vous aime ainsi.... Bon,
allez, je me laisse aller à une doléance, mais je suis influencé
par mon côté "sucré": peut être quelques desserts
supplémentaires? Le gâteau à la broche (mmmm...), je sais, les
cons n'en prendront pas... Mais bon, pourquoi pas de temps en
temps? Ou même d'autres tentatives, du genre pets de nonnes, ou
autres petites cochonneries post-aligotive?!
Et si nous
n'existions plus, dites nous ce que vous mangeriez ?
...... Pfff.... Aime pas trop y
penser... Ben on retournera à notre vie d'avant, entre salades à
10€, sandwichs "diététiques", plats tout fait au
bureau, voir même (aaaaaahhhhhhhhhh, je touche le fond) la Ligu, le
célèbre resto de l'Arsenal où franchement tu manges des trucs
étranges, en plus au milieu des mêmes têtes de con que tu croises
à longueur de journée.... (NDLR : on dirait du Jaco !!!)
Quels sont
les autres bonnes adresses pour bien manger, selon vous ?
A Toulon même? Ben y en a pas tant
que ça... Ah si, y a l'ami... (NDLR : le nom a été
censuré par le modérateur du blog) Ah non merde, ça c'est
quand t'as 100€ à perdre... Bah, je dirais que la Tête à Toto
est pas mal, mais y a de plus en plus de monde... Y avait aussi le
Mistral Gagnant, que j'aimais pour son concept social (on y est servi
par des jeunes en réinsertion). La bouffe est sympa, et les prix
plus que corrects. Mais je crois que ça n'ouvre plus tout le temps.
Sincèrement, je dois avouer que depuis la découverte de l'Aubrac,
j'ai arrêté de fréquenter d'autres restos. Donc je suis un peu has
been de ce côté... Ce qui est sûr, c'est que je ne connais pas
d'autres gargottes sur Toulon où on a autant l'impression
d'aller manger en famille. Sans même parler de la qualité de la
bouffe qui me donne toujours la sensation de manger un plat
mitonné par ma chère et regrettée mamie Adrienne... Un endroit où
le patron vient te voir, échanger quelques mots,... Ca ne se voit
guère. Ailleurs, c'est souvent l'usine, impersonnelle... Tiens,
d'ailleurs, en cette période de bac, un bon sujet de philo: est ce
que l'Aubrac serait ce qu'il est, s'il était constamment complet ? (NDLR
: la réponse est : bien sûr que oui ... cono !)26 juin 2012
Rencontre avec Vincent
Comme
on dit sans trop se torturer les méninges, Vincent Maurel est un mec
qui assure. Forcément c'est son métier : assureur. Et si vous ne
savez plus à quel saint vous vouer en la matière, allez le voir de
notre part entre rue Picot et Truguet (Agec assurances).
Car
lui
n'hésite pas à faire le kilomètre qui sépare les deux grandes
artères de Toulon (Strasbourg et République) par sympathie certes,
mais pour défendre aussi une certaine idée de la restauration et de
ce qu'il s'y vend. Il nous arrive même de parler rugby, car Vincent est
l'un des principaux dirigeants du Club des partenaires du RCT. Mais vite
fait quand même, car il adore ce que j'abhorre et c'est très
bien ainsi puisqu'il en faut pour tous les goûts.
Vous
habitez dans la région depuis quand ? Dans quelle ville (ou
quartier) ?
« Toulon
centre-ville quartier de l’Opéra depuis 45 ans… »
Quelles
activités professionnelles ?
« Courtier
en assurances depuis 20 ans au 1er juillet prochain. »
Comment
nous avez – vous connus et quand ?
« Par
le bouche à oreille et aussi par Benjamin. »
Que
venez vous chercher -et trouver ?- chez nous ?
« Une
bonne viande chez des commerçants accueillants et agréables.
L’aligot et la saucisse +
tartare + viande grillée ».
Est-ce
que d'après vous l'aligot a sa place à Toulon ?
« Oui
tout à fait. »
Souvent
on nous parle de notre emplacement qui ne serait pas bon ; de
l'absence de parking, qu'en pensez-vous ?
« L’emplacement
est idyllique avec cette fontaine. Sur le port, les parkings sont au
bout vers le stade Mayol et les clients viennent quand même sur le
carré du port ! Pour les personnes âgées ou à mobilité
réduites, il serait possible surement de réclamer une autorisation
d’accès pour le soir. »
Si
vous deviez améliorer quelque chose chez nous, ce serait dans quel
sens ?
« C’est
vraiment un lieu ou l’on vient avec plaisir, et que l’on
recommande sans souci. Améliorer le plaisir d’avoir plus de temps
à passer chez vous. »
Et
si nous n'existions plus, dites nous ce que vous mangeriez ?
« Personnellement
les quenelles de brochet sauce nantua ! »
Quels
sont les autres bonnes adresses pour bien manger, selon vous ?
« Le
Saint-Gabriel pour la nourriture et la vue (plus belle salle à
manger de Toulon centre-ville)
La
Promesse, Rue J.Jaurès, chez Bruno à Lorgues… »
19 juin 2012
Rencontre
avec Zoé, Clémentine, Céline, Marius et Xavier
Dans le cadre des rencontres
hebdomadaires avec nos clients, nous avons choisi cette fois la
famille Muller. Il y a Zoé qui n'est pas la dernière à militer
pour l'Aubrac, Marius qui la suit très volontiers dès qu'il revient
par chez nous, Clémentine et les parents Céline et Xavier. Un choix
qui ne doit rien au hasard, car depuis notre ouverture nous avons pu
repérer ceux qui aiment à la fois ce que nous faisons et
n'aimeraient pas du tout que notre aventure s'arrête. Et cette
petite interview à laquelle ils ont accepté de répondre confirme
cette gentille et simple complicité. A noter que si les réponses
sont collégiales, c'est la petite Zoé qui a conduit la réflexion.
Depuis 1994 dans le quartier de
Valbourdin
Quelles sont vos activités
professionnelles ?
Xavier est chef de district à
la SNCF et Céline enseignante dans une école maternelle.
Comment nous avez-vous connus ?
Ce sont des amis qui nous ont
conseillé votre restaurant en 2011. Depuis nous sommes venus et
revenus...
Que venez-vous trouver chez nous
?
Nous apprécions la qualité de la
cuisine et des produits utilisés. La carte des plats, l'accueil
agréable dans la constance...
Nous
les apprécions tous mais avec une préférence pour l'aligot,
l'entrecôte et sa délicieuse petite sauce aux champignons. Zoé
adore la salade de fruit, alors que c'est une adepte du chocolat
!!!
Souvent
on nous parle de notre emplacement qui ne serait pas bon, de
l'absence de parking, qu'en pensez-vous ?
En
ce qui concerne le parking, nous allons souvent à celui du port. Ce
n'est pas un problème car la petite marche le long du port prolonge
agréablement la soirée.
Si
vous deviez améliorer quelque chose chez nous, ce serait dans quel
sens ?
Nous
fermerions la terrasse côté bar avec des jardinières, canisses,
bambous pour rendre le coin plus cosy.
Et
si nous n'existions plus, dites-nous ou vous mangeriez ?
La
question ne doit pas se poser car nous sommes persuadés que nous
allons encore venir longtemps chez vous.
12 juin 2012
Rencontre
avec Sylvie
Sans
vouloir importuner nos clients, ni les transformer -paradoxalement
pour un bon restaurant- en hommes- sandwich, je pensais depuis quelques
temps déjà, intégrer à ce blog une chronique de rencontres. Un
truc qui irait au-delà de la photo classique de « Ils
reviendront » dont je dois avouer qu'elle connaît un beau
succès de consultations.
Et
bien, cette nouvelle chronique, la voici. Elle vous permettra de mieux
connaître ceux que vous côtoyez chez nous. De leur faire de la pub
-s'ils en ont besoin- ou bien alors à l'inverse de nous en faire.
Ce que nous ne refuserons jamais, dès lors qu'elle est gratuite et,
plus encore, sincère.
Pour
essuyer les plâtres, Sylvie Bonet s'imposait. Car non seulement elle
est l'une de nos plus anciennes et fidèles clientes -avec ses amis
Sophie et Jean-François (voir photo Sylvie est à droite)-, mais c'est aussi elle qui animera (en
compagnie d'Hélène que nous ne connaissons pas) notre premier petit
concert de la Place Lambert). Et que c'est chouette de commencer avec
une artiste, pleine de sensibilité, d'humanité, de simplicité.
Quelles sont vos origines ?
Je
suis née en banlieue parisienne, à Colombes (c'est joli, non?), et
j'y ai passé toute ma jeunesse avant le grand saut dans le Sud (en
passant par Orléans pour s'habituer...)
Quel a été votre parcours pour arriver à l'Opéra de Toulon ?
Quel a été votre parcours pour arriver à l'Opéra de Toulon ?
« Côté
école, j'ai obtenu un Bac technologique musique (si-si, ça
existe!!), avant de plonger direct dans la vie professionnelle. Après
avoir fait la plus grande partie de mes études (et diplômes) au
Conservatoire de Versailles, j'ai obtenu très tôt mon Diplôme
d'Etat de Prof de violon et j'ai enseigné le violon pendant 10 ans.
Avant d'amorcer un virage à 90° parce que je trouvais qu'un prof ne
joue pas assez, et que je rêvais d'entrer dans un orchestre d'Opéra.
J'ai repris le chemin (décourageant!!) des concours, pour atterrir
le 1er Janvier 2000 à Toulon, pour une 2e carrière de musicienne
d'orchestre. »
Que représente pour vous
l'Opéra de Toulon ?
« La
réalisation de mon rêve de gosse. J'avais décidé à 4 ans que je
serai violoniste professionnelle...
Et
la rencontre avec un groupe fantastique. Sur le plan humain d'abord,
parce que l'Opéra de Toulon, c'est une grande famille. Peu de
musiciens permanents (32), ce qui crée des liens différents, plus
forts et plus riches que dans de plus grands orchestres. Une grande
solidarité et le respect de chacun. Ici, personne ne prend la grosse
tête! Sur le plan musical ensuite, parce que l'Opéra de
Toulon est en plein essor, avec une vraie dynamique de progrès et de
qualité. En 10 ans, j'ai vu (et entendu!) l'orchestre se transformer
de façon incroyable. »
Vous parait-il recevoir l'adhésion
suffisante des Toulonnais ?
« De
plus en plus. Nous nous forgeons petit à petit un public fidèle,
qui semble tenir à son Opéra. Mais vous n'êtes pas sans savoir
qu'il ne suffit pas de proposer un produit de qualité pour voir la
foule arriver... »
Qu'est-ce qui vous a orienté vers
le violon et quel rapport avez vous à l'instrument ?
« Un
jour mes parents, mélomanes mais non musiciens, nous ont emmenés au
concert. Un orchestre de chambre, au gymnase municipal. J'avais 3
ans. A la fin du concert, j'ai dit à mes parents en montrant
l'Orchestre: "quand je serai grande, je serai là." Je n'ai
jamais changé d'avis. Le violon, c'est un morceau de moi. Je lui ai
tout donné pendant 20 ans, et maintenant il me donne tout... »
Comment avez vous connu Aubrac
sur mer ?
« Par
un couple d'amis merveilleux qui en ont fait leur cantine ! Et une
fois qu'on y a goûté... »
Qu'est-ce qui vous a plu chez nous ?
« Tout
! La viande, d'abord (je suis une carnivore!), l'aligot ensuite, et
puis l'ambiance, l'accueil, l'humour... Une certaine idée des
valeurs. »
Jouer en duo sur la terrasse d'un
restaurant devant 25 personnes
n'est-ce pas un peu ingrat tout de même ?
n'est-ce pas un peu ingrat tout de même ?
« Moins que
dans le métro gare de l'Est en plein hiver devant 2!! Où dans un
restaurant versaillais "super chic" où vous faites partie
des meubles... Tout est dans la rencontre, et ça s'annonce
prometteur... »
Cela fait-il longtemps que vous
jouez avec Hélène Clément,
qu'est-ce qui vous en a donné l'envie ?
qu'est-ce qui vous en a donné l'envie ?
Hélène
était déjà violoniste à l'Opéra quand je suis arrivée il y a 12
ans, et nous avons tout de suite "accroché". Depuis
plusieurs années, nous sommes "voisines de pupitre", et
nous avons horreur qu'on nous sépare ! Un vrai binôme, aussi bien
musical qu'amical. Nous jouons très régulièrement ensemble
en musique de chambre, mais faut-il l'avouer? Rien que nous deux,
c'est une grande première ! »
Sur quels critères avez vous choisi
votre programme ?
« D'abord
je voulais du baroque, parce que le chef aime ça ! Sa cuisine en
arrose la terrasse tous les jours.. Mais pas que ça, parce qu'à
deux violons il faut de la variété. Alors l'idée est venue d'un
petit voyage dans le temps, de Leclair à Gershwin, en passant par
Mozart, Brahms et les musiques traditionnelles. Beaucoup
d'arrangements, parce que ce n'est pas une formation courante. Mais
ne vous attendez pas à un déluge de décibels. Avec seulement deux
petits violons, on fait dans l'intime ! »
Corinne-David-Marima&Daniel étaient venus manger le cassoulet ,mais nous sommes empotés nous nous sommes trompés de semaine nous avons mangé la potée et nous nous sommes régalés.
RépondreSupprimerExcellente soirée.Merci aux propriétaires.
Daniel
J'ai croisé votre blog aux détours de soirées d'errance sur le net. Depuis, je ne saurais manquer un seul lundi ni un seul papier qui me mettrait de bonne humeur dès le début de semaine. Je ris, je m'insurge, je désapprouve parfois, mais j'aime beaucoup la façon dont tout est dit. Merci pour cela, merci de le partager et par là même de me donner une bonne raison pour que j'ai l'envie de me rendre à Toulon un jour... manger de l'aligot ! pas commun...
RépondreSupprimerAlicia de Bourges
PS : j'ai bien noté qu'il fallait réserver au préalable...
Bon... par où commencer???
RépondreSupprimerNous habitons plus près de l'Aubrac (le vrai) que de Toulon, nous le connaissons bien et l'aimons beaucoup. Mais nous avons des attaches à Toulon et environs, pour y avoir vécu et travaillé quelques dizaines d'années. Alors, c'était une évidence pour nous de venir goûter à l'occasion la cuisine de l'Aubrac (le "sur mer", découvert par hasard sur le net). Il faut dire que ça faisait bien longtemps qu'on n'avait pas eu idée d'aller au restau à Toulon... et pour cause, c'est un désert gastronomique (et culturel, mais la gastronomie fait partie de la culture).
Alors, après avoir dûment réservé, nous voilà sur place, avec tout de suite l'impression d'être chez des amis connus depuis toujours.
Et nous ne sommes pas déçus par la suite, de la trilogie à l'assiette de charcuterie, de la goûteuse pièce de bœuf au tendrissime agneau confit, des fromages à la sublime croustade aux pommes, le tout arrosé d'un Marcillac de bon aloi... que du bonheur!
Et un bon moment passé à discuter avec les hôtes, tout en dégustant un alcool de poire gentiment offert, c'est si rare d'offrir de nos jours!
Il y aurait encore beaucoup à dire. Gardons en un peu pour une prochaine fois, car c'est décidé, nous reviendrons lors de chaque visite à nos amis et à notre famille dans la région, et nous leur ferons découvrir l'Aubrac.
Merci, merci, merci... et courage, vous êtes en "terre hostile", mais vous n'êtes pas seuls!
Lydia et Jean-Louis, région d'Olargues.
Repas vendredi soir entre copains,,,,,,,,,,,,,,,c'était super de l"assiette au Patron, rien à dire tout y est....On reviendra (en plus il supporte le CO) mais chutttttttttttttt j'ai rien dit
RépondreSupprimerAlain
Merci Alain, ce fut un plaisir de vous recevoir et particulièrement de te connaître. A très bientôt j'espère,
SupprimerAmicalement
Jaco
Si Aubrac sur mer m’était conté…
RépondreSupprimerou histoire anachronico-gustative
Aubrac sur mer trônera sur la place du Pradel comme un sphinx incompris, dans le Faubourg du Portalet, à deux pas de la rue de l’Asperge, où Florent Vidal dit l’Asperge, aubergiste cancanier et bavard, servira sur table longue et d’or, trois bottes d’asperges de sinople, rangées en pal.
Henri IV et son agrandissement de la cité plantent le décor.
Le mur d’enceinte du moyen-âge et les barbacanes ne sont plus.
Du comblement des canaux écloront les voies Lafayette, Paul Landrin, Hoche et l’assourdissante rue des Chaudronniers devenue rue d’Alger, où balanciers, serruriers et ferblantiers assureront les percussions.
Les nouveaux remparts de Riton ceindront la ville ainsi déployée et trouée de deux portes, Notre-Dame et Saint-Lazare.
Louis XIV et son Vauban, constructeur compulsif de mitards, viendront planter et déplacer quelques caillasses pour accroitre la puissance maritime de la Sorbe.
Pendant ce temps l’Asperge et Jaco, fêtent Sainte-Madeleine en charclant truffade, jambon cru de Laguiole et farcis à l’Aubracienne, généreusement rincés de bière de l’Aubrac.
Moins de deux siècles plus tard, Napoléon-Louis offre aux autochtones à l’étroit, un dernier agrandissement. Nouvelles élévations fortifiées percées de dix portes !
Tandis que Jaco et l’Asperge, qui, des fortifications, se battent les reins, soignent leur gros colon à coups de boudins frits de Conquet, couchés sur lit d’aligot.
Entre les deux guerres, Toulon que le « mur murant rendait murmurant », se libérera définitivement de ces boucliers inutiles sous le regard patelin de l’Hubert de l’époque.
Loin des gâte-sauces, Aubrac sur mer trône toujours comme un sphinx incompris sur la place Dr Gustave Lambert.
Et Jacques… prince de l’Azur, exilé au milieu des huées, hante la tempête et se rit de l’archer.
Jean Jack C
Voilà, j’ai sauté le pas, un grand pas de 200 km, j’y suis allée !
RépondreSupprimerA « L’Aubrac sur mer » !
Sur recommandation du Beau de l’Air de la Rode…
Et non, rien de rien, je ne regrette rien, sinon de ne pas l’avoir fréquenté plus tôt...
Une charmante placette et sa fontaine (muette), un accueil souriant, une cuisine délicieuse et authentique, un service efficace et un patron sympathique, que demander de plus ?
Rouvrira ? Rouvrira pas ?
Je souhaite simplement que Jaco soit heureux, ici ou ailleurs, que la qualité de sa cuisine, que ses efforts et sa cordialité obtiennent le succès qu’il mérite, et qu’avec sa famille, il trouve la paix de l’esprit.
Alors, Jaco, à bientôt, à Toulon ou sur le plateau de l’Aubrac.
Aveyron bien, pardon, je cafouille, on verra bien !
Laure ( Menton).